Dès le 1ᵉʳ août 2025, au Québec, l’utilisation de semences enrobées d’insecticides sera officiellement considérée comme usage de pesticides. Les agriculteurs devront détenir un certificat d’utilisation de pesticides et obtenir une prescription d’un agronome certifié pour pouvoir se les procurer Pivot+7Jardinier paresseux+7Facebook+7Seed World.
Jean‑François Patenaude, agronome et directeur des opérations au Réseau Végétal Québec, a souligné que cette nouvelle exigence visait à mettre un terme aux traitements préventifs systématiques des semences — une pratique qui, selon un rapport de 2020, n’est réellement nécessaire que dans environ 5 % des champs de maïs et de soya Seed World.
Cette mesure pourrait entraîner une forte diminution de l’usage des semences traitées, comme cela a été observé en 2018 avec l’atrazine, dont les ventes ont chuté de plus de 90 % suite à l’introduction de prescriptions obligatoires TurfNet+4Seed World+4EHN+4.
Patenaude met toutefois en garde contre les risques potentiels d’une telle décision :
« C’est une situation où l’on joue avec le feu… on ne sait pas ce qui va arriver avec les populations de ravageurs. On s’attend à une recrudescence des vers fil-de-fer, donc il sera essentiel que les agronomes et techniciens surveillent de près les conditions sur le terrain et collectent des données » Seed World+1.
Des collaborations avec des instituts de recherche comme CÉROM sont déjà en place pour suivre l’évolution des pressions des ravageurs à travers la province, dans une démarche transparente et constructive victimespesticidesquebec.org+6Seed World+6SAgE pesticides+6.